LES HABOUS DE LA MOSQUEE DE SIDI EL HAOUARI
LES HABOUS DE LA MOSQUEE DE SIDI EL HAOUARI
Le journal de La tribune de l’oranais de 1907 à publiait un sujet sur les habous Sidi el Haouari et voici le texte :
Le journal de La tribune de l’oranais de 1907 à publiait un sujet sur les habous Sidi el Haouari et voici le texte :
LES HABOUS DE SIDI EL HAOUARI
il y a quelques mois, l’Akhbar publiait, dans ce titre, une étude sur les biens qui avaient été affectés au culte religieux musulman à Oran, nous croyons que ces recherches sur le passé de notre ville intéressont nos lecteurs, et sommes heureux de reproduire l'article du journal Algérois qui s'est fait une spécialité de traiter les affaires musulmanes.
« Bien peu nombreux sont les Oranais qui se doutent, en venant humer la brise marine sous les ombrages de la promenade Létang, qu'ils foulent aux pieds un sol dont les Bey d'Oran avaient consacré les revenus à l'entretien de la mosquée du Saint Marabout, protecteur de leur ville, Sidi M'hamed El Haouari ; c'est cependant ce qui résulte d'une manière indiscutable d'un acte dressé sur l'ordre de El Hadj Mostafa Bey, au mois de Chaban 1214 de l'hégire (février 1799) que j'ai eu la chance heureuse de retrouver et que je transcris ci-dessous: « Louange à Dieu »
« L'honorable, l'excellent El Hadj Mostafa Bey, qui a apposé son cachet, ci-contre, témoigne sur son âme, que, dans la province Ouest, il a constitué habous, pour le Dieu Très Haut, la totalité du jardin potager situé au bas du Château Rouge, limité à l'Ouest par le chemin qui monte au sus-dit château , au Sud il existe un chemin entre le sus-dit jardin et le sus-dit a château, au Nord il est limité par la rivière qui descend de la source.
Ce habous est fait pour subvenir aux dépenses de la mosquée située près le marabout Sidi M'hamed El Haouari de tout ce qu'il y a en fait de figues de Barbarie et autres, ainsi que de la part d'eau qui lui est désignée.
Le produit de ce jardin sera dépensé peur l'entretien de la dite mosquée .Que Dieu le Très Haut accepte a cette bonne œuvre, faite par le sus-dit El Hadj Mostafa Bey et qu'il veuille lui pardonner. Amen !
Les témoins présents qui ont connaissance de ce qui précède sont sidi Mohammed ben Brahim Bey, l'écrivain Sid Mohamed ben Hacine, El Hadj Mohamed bel Bouri et le cadi Mohamed Sadek ben Ali ben Mohamed el Hamici, qui a apposé son cachet au dessus de cet acte.
Ecrit au mois de Chaban en 1214 (février 1799).
Pour traduction conforme : Témouchent, le 4 janvier 1863. L'Interprète militaire. Signé : B BARUCH. ..,
Déjà Mobamed ben Ottman, Bey de la province de l'Ouest de Tlemcen et conquérant de la province d'Oran, avait, par un acte antérieur, en date de la première décade du mois de Djoumad Ettani de l'an 1207 de l’hegire, correspondant du quatorze au vingt trois janvier 1793, constitué habous un jardin et ses dépendances, afin qu'avec les loyers de ce jardin l'honorable El Hadj Hadji et Hamou Bou Yzar, descendants du vénérable Sidi M'hamed El Haouari. (Que Dieu nous fasse participer à sa piété) paient les choses nécessaires à la dite mosquée, telles que : Nattes, constructions et autres choses et pour payer aussi les salaires de l'imam, du Prédicateur, ceux des Meddeu lecteurs du a Coran et Mouderrés.
En outre par une sentence claire et a évidente émanée de la ville d'Alger, en date du mois d"EI Kada de l'an 1120, correspondant à l'année mil sept cent huit de l'ère chrétienne, sa hautesse le seigneur Ibrahim Pacha recomande de laisser jouir paisiblement le seigneur fils du grand cheikh El Hadj Abderrahman, dont la lumière est complète, Senoussi et le très brave, le seigneur Abou Lenouar, d'un spacieux jardin, qualifié, dans l'acte, du nom de (Paradis) de répandre sur eux des faveurs, et, désire qu'ils soient exempts de toutes espèces d'impôts ou de corvées ainsi que les leurs et tous ceux qui leur sont attachés, et ce en mémoire de cheikh, le béni, le Sid M'hamed el Haouari.
Diverses autres constitutions de habous avaient été faites pour l'entretien de la mosquée et du marabout de Sidi l'Haouari, entr'autres, un moulin qui rapportait la somme de quinze sultani en argent et d'un autre moulin loué en 1244 (1829) et rapportant par an quatre cent huit réaux boudjous, payables par mois échus.
Il est question également, dans les archives de la famille du saint l'Haouari de diverses boutiques, dont les revenus étaient affectés à l'entretien de la mosquée révérée et du marabout.
Alors que la mosquée de la rue Philippe, dont la photographie s'étale aux vitrines de tous les marchands de vues d'Oran est connue de tous les amateurs et de tous les touristes, la sanctuaire du saint, du juste comme le qualifient les traditions musulmanes est presque ignoré et oublié au fond de la rue du Vieux Chàteau.
Ne serait-ce qu'au point de vue de l'archéologie et des souvenirs historiques. il est à regretter qu'un monument comme cette mosquée de Sidi l'Haouari, tombe aujourd'hui en ruines faute d'entretien.
La tribune de l’oranais 11/09/1907
-13/09/1907
il y a quelques mois, l’Akhbar publiait, dans ce titre, une étude sur les biens qui avaient été affectés au culte religieux musulman à Oran, nous croyons que ces recherches sur le passé de notre ville intéressont nos lecteurs, et sommes heureux de reproduire l'article du journal Algérois qui s'est fait une spécialité de traiter les affaires musulmanes.
« Bien peu nombreux sont les Oranais qui se doutent, en venant humer la brise marine sous les ombrages de la promenade Létang, qu'ils foulent aux pieds un sol dont les Bey d'Oran avaient consacré les revenus à l'entretien de la mosquée du Saint Marabout, protecteur de leur ville, Sidi M'hamed El Haouari ; c'est cependant ce qui résulte d'une manière indiscutable d'un acte dressé sur l'ordre de El Hadj Mostafa Bey, au mois de Chaban 1214 de l'hégire (février 1799) que j'ai eu la chance heureuse de retrouver et que je transcris ci-dessous: « Louange à Dieu »
« L'honorable, l'excellent El Hadj Mostafa Bey, qui a apposé son cachet, ci-contre, témoigne sur son âme, que, dans la province Ouest, il a constitué habous, pour le Dieu Très Haut, la totalité du jardin potager situé au bas du Château Rouge, limité à l'Ouest par le chemin qui monte au sus-dit château , au Sud il existe un chemin entre le sus-dit jardin et le sus-dit a château, au Nord il est limité par la rivière qui descend de la source.
Ce habous est fait pour subvenir aux dépenses de la mosquée située près le marabout Sidi M'hamed El Haouari de tout ce qu'il y a en fait de figues de Barbarie et autres, ainsi que de la part d'eau qui lui est désignée.
Le produit de ce jardin sera dépensé peur l'entretien de la dite mosquée .Que Dieu le Très Haut accepte a cette bonne œuvre, faite par le sus-dit El Hadj Mostafa Bey et qu'il veuille lui pardonner. Amen !
Les témoins présents qui ont connaissance de ce qui précède sont sidi Mohammed ben Brahim Bey, l'écrivain Sid Mohamed ben Hacine, El Hadj Mohamed bel Bouri et le cadi Mohamed Sadek ben Ali ben Mohamed el Hamici, qui a apposé son cachet au dessus de cet acte.
Ecrit au mois de Chaban en 1214 (février 1799).
Pour traduction conforme : Témouchent, le 4 janvier 1863. L'Interprète militaire. Signé : B BARUCH. ..,
Déjà Mobamed ben Ottman, Bey de la province de l'Ouest de Tlemcen et conquérant de la province d'Oran, avait, par un acte antérieur, en date de la première décade du mois de Djoumad Ettani de l'an 1207 de l’hegire, correspondant du quatorze au vingt trois janvier 1793, constitué habous un jardin et ses dépendances, afin qu'avec les loyers de ce jardin l'honorable El Hadj Hadji et Hamou Bou Yzar, descendants du vénérable Sidi M'hamed El Haouari. (Que Dieu nous fasse participer à sa piété) paient les choses nécessaires à la dite mosquée, telles que : Nattes, constructions et autres choses et pour payer aussi les salaires de l'imam, du Prédicateur, ceux des Meddeu lecteurs du a Coran et Mouderrés.
En outre par une sentence claire et a évidente émanée de la ville d'Alger, en date du mois d"EI Kada de l'an 1120, correspondant à l'année mil sept cent huit de l'ère chrétienne, sa hautesse le seigneur Ibrahim Pacha recomande de laisser jouir paisiblement le seigneur fils du grand cheikh El Hadj Abderrahman, dont la lumière est complète, Senoussi et le très brave, le seigneur Abou Lenouar, d'un spacieux jardin, qualifié, dans l'acte, du nom de (Paradis) de répandre sur eux des faveurs, et, désire qu'ils soient exempts de toutes espèces d'impôts ou de corvées ainsi que les leurs et tous ceux qui leur sont attachés, et ce en mémoire de cheikh, le béni, le Sid M'hamed el Haouari.
Diverses autres constitutions de habous avaient été faites pour l'entretien de la mosquée et du marabout de Sidi l'Haouari, entr'autres, un moulin qui rapportait la somme de quinze sultani en argent et d'un autre moulin loué en 1244 (1829) et rapportant par an quatre cent huit réaux boudjous, payables par mois échus.
Il est question également, dans les archives de la famille du saint l'Haouari de diverses boutiques, dont les revenus étaient affectés à l'entretien de la mosquée révérée et du marabout.
Alors que la mosquée de la rue Philippe, dont la photographie s'étale aux vitrines de tous les marchands de vues d'Oran est connue de tous les amateurs et de tous les touristes, la sanctuaire du saint, du juste comme le qualifient les traditions musulmanes est presque ignoré et oublié au fond de la rue du Vieux Chàteau.
Ne serait-ce qu'au point de vue de l'archéologie et des souvenirs historiques. il est à regretter qu'un monument comme cette mosquée de Sidi l'Haouari, tombe aujourd'hui en ruines faute d'entretien.
La tribune de l’oranais 11/09/1907
-13/09/1907
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